LA PEYRADE MON VILLAGE

LA PEYRADE MON VILLAGE

souvenir page N°4

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La maison hantée .

Un endroit éloigné , une maison délabrée on ne peut pas dire son âge .
Elle se trouvait  par là bas du coté de Frontignan  au bout d'une allée lugubre ,enfoncée entre deux vieux murs  gris irisés  de cul de bouteilles  brisés , ce chemin menait au cimetière qui ce trouvait pas bien loin,  son portail était certainement les portes du purgatoire .

Petiiiit !! petiiit !! (( disaient les vieux roublards ))  ne vas pas la bas, tu risques de paZ en revenir , il ce passe des choses bizarres et de pAR là bas personne ne revient . On entend des bruits , dans ces pièces vides , des odeurs se dégagent de son pARterre  une odeur de  chancissure  ,  l'enduit sur les murs s'effritent comme la figure de la vieille , on voit des couleurs délavées du rouge du jaune et du bleu mélangées ,  on ma dit que c'est les couleurs de l'enfer du purgatoire et du ciel ,  certainement de la chaux teinté par le diable . La porte racle le plancher il est rouge comme le sang  BE !!! comme la terre de la vigne , ça emboucane la poussière , la coupe rose et le vitriol bleu , je te le dis petit, ce sont des odeurs fétides qui remonte des enfers , tApas de fenestrou , le jour passe entre les tuiles et les lézardes des murs .

Il reste plus riennn !!!  c'est videe !! c'est l'enferrr !!  yA nA  qui on vu des ombres en revenant du bistrot , c'est pas des conneries mon petittt !! tA un escalier dans le fond qui tourne comme un liMasson et quand té en haut , tA une trappe , vas savoir  moN petittt !! , peut être que si tu passes là c'est le ciel et vas savoir  , yAn A qui crOIvé que c'est les portes du paradis , allez y voir bande de couillons on vous aura averti .Moi Même je l'ai vu du fin font de mes yeux  ,c'est pas des conneries mon petittt !! 

On est dans un patelin ou qUi ce passe des choses bizzares c'est un signe ,tAbien la mère  ""machin "" qui a vue la Sainte Vierge dans les choux   ,  bon Y fAisait chaud  c'était l'été  ,bon dios  !! c'était la canicule et avant quatre heures elle avait fait un deuxième voyage avec la bonbonne a la Ruche , on va dire que c'est a cause de la soif ...,  té con ou quoi !! c'était  pas la calimasse de maintenant !! celle là elle te fAisé la langue épaisse et sèche comme un buvard, tAvé soif et tu buvéé !! et tu buVéé !! .... , Bon moi je l'ai pas vu la mère ""machin ""traficoté dans les choux avec la sainte vierge et la bonbonne quiNcun la vue , on ma dit de pas le dire  , j'espère que tu vas pas faire la langue de peille comme les autres sur l'esplanade .

Bordel  fa  caud !! ... il est pas fort ce pinard , a la ruche Y zEN ont qui fait 9 ° celui de la barrique ,  après SI c'est trop fort  c'est du luxe c'est du vin de riche celui qui est dans les bouteilles étoilées   ,é  !! ...que dis!!... et Uiii !! c'est celles qui sont sur l'étagère a la ruche   !! elles tu sais bien ces grosses bouteilles elle son grosse et ronde comme des anguilles fines  , éé!!  boff !! je le coupe avec de l'eau , mais elle est pas bonne Ysy  file que des poutingues dedans et maintenant l'eau du puits elle te file la cagagne . 
Nonnn  !!  pa stan !!  trois quilles et si on regarde la piste aux étoiles avec la vieille et ce con de jeune     cinq  ou six.

Allez pitchot  !! al cop que ven

Et oui on était des petits des chantiers , sage comme des images  , des envies d'aventures comme nos papas et papés , on était des sacs  d'os bâtit comme des arbalètes mais  plus dur que l'acier Valyrien , les genoux cagnous comme des ceps de vigne   , avec la coupe de cheveux  standard et ésPéciale de notre coiffeur unique et préféré .

Le village c'était notre cour de récréation , notre territoire s'étendait   aux quatre points cardinaux avant le Vieux pont ,le mur du champs, le fumier de Cavailles ,et pas plus loin que  le jardin du père Pillate , mais avec des envies de territoire et d'aventures et courageux comme ces indiens des grandes plaines , on bravait les interdits .

On est venu là  au bout du monde comme nos ainés . Un endroit comme nous l'avait décrit  l'ancêtre mais sans les feux  follets les chauves souries suceuses de sang et le diable .
Une grange encombrée avec des choses depuis longtemps pourries , la terre battu  sent la pise de chien, l'amoniaque , le fumier et la lie  .Un puits profond comme nos fameux grand puits monté d'un squelette  d'une noria vielle  , rouillée et engourdie .

Tout les garçons de notre âge a une époque ou a  une autre sont venus par ici .
C'était un endroit secret ou l'on venait en couple ou en partie .
Un endroit éloigné que si des fois ses murs vous parlaient , ce serait de ces vies secrètes et de ces jeux que la religion interdit et si on la disait hantée , c'était pour ne pas que les petits découvrent ce que c'est que la vie ,  un voisin un parent un client un ami  ,on va dire en secret parfois les uns avec les autres réunis .
Un endroit éloigné  et neutre ou les ombres se croisent en silence a l'heure ou le jour croise la nuit et les seuls bruits que l'on pouvait entendre ce n'était autre que des gémissements  de plaisir  et d'envie  .

Adessias 
 
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Baptème 1955

C'était a l'époque ou le lilas du jardin fleurissait , ces gerbes géantes épanouies chauffées par le soleil diffusaient leurs subtil arome par une légère brise , finissant  en rameau sous la treille dans un vase ébréchait posé sur la table bancale de la cour, au milieu de victuailles modestes ,de coupes de raisin pourpres et dorés , de cruches de vin nouveau et de muscat aux aromes subtil , rafraichis depuis quelques jours dans les entrailles du puit , se consommeront sous le soleil de midi après l'office et sous les ovations des convives .
Aujourd'hui c'est un grand jour , on entant le son des cloches qu'un petit mistral nous apporte , c'est la grosse cloche qui sonne!! c'est un garçon , le premier Bébé de cette maison .
Ils ont balayé le batistère et changé l'eau des fonts batismaux , le curé goûte une dernière foi la nouvelle cuvé , on sait jamais !! il ne faudrait pas qu'au moment de la distribution du pain eucharstique aprés la consécration ( hosties ) au moment de boire au calice il seScanne , le sachristain s'affaire dans l'arrière boutique , les enfants de coeur se chamaillent et les quelques bigotes sedentaires s'occupent aux derniers préparatifs de cet événement familial .

A prendre au Deuxième degrés ou supérieur .

Nous sommes au mois de juin de l'an 1955 après Jésus Christ a peut prés , c'est ici au n°16 de la rue de la marne en l'an 1954 au bout d'une gestation assez lente de 15 mois que vit le jour ce poussin , le jésus de cette maisonnette , exceptionnel parait il , enfin c'est comme ça qu'ils me voyaient  ici dans ce clan d'hommes ,un  poupon souriant gracieux sympathique adorablement beau , ce divin aux yeux bleu ,bleu comme le firmament , bleu comme quand le soleil se lève et inonde le ciel de ces rayons et que l'on se trouve encore sur terre dans la pénombre , un demi dieu pour Joseph et Marie et attendu pour le grand père et l'oncle .
Bref ça y est c'est le grand jour , le baptême , on croit ou on croit pas ,on en sait rien on sait jamais , le diable ou le bon dieux ici on croit et on croit pas que ça existe , alors on range la faucille et le marteau et on se prépare pour aller dans le lieu sacré pour faire le signe de croix en cachette .
D'abord on attache diane la bourrue a sa niche car c'est pas le moment qu'elle face une connerie au milieu du chemin . Les tontons, les fils de papé sortent des conneries en boucle , le papé est sur son nuage comme tonton Raymond , il est accoudé a l'angle de la table en fumant un semblant de roulée ,époussetant les bélugues qui tombent sur son ventre et brulent le gilet a gousset , Joseph qui fait qu'embrasser son poupon et a la voie qui chevrote chaque fois qu'il ouvre la bouche pour parler, Marie qui cour dans tout les sens de la chambre a la cuisine ,de la cour a la cuisinière , du nord au sud et de l'est a l'ouest ,bref !! dans un sens comme dans l'autre , il lui faudrait une journée de 48 h tellement elle est dévariée .
Tout le monde ce presse a remonter l'avenue de la victoire fièrement , chaque dix mètres on a des compliments en français en espagnol ou en patois mélangé , on peut comprendre en déchiffrant ""qu'il est beau ce petit ,il pèse combien " , beau pour le père et la mère c'est suret  même si c'était un laideron , mais quand les mamettes des chantiers le disent c'est que c'est vrais . Joseph est fier comme douze et Marie est rouge vif comme les tomates du jardin , papé fait que dire a tout les commentaires de félicitation OY !! OY !! et les oncles et les tantes qui suivent derrière et qui dise même qu'on leur demande pas ""c'est le petit de MaRie !! .Voilà la journée ce passe tranquillement tout le monde rentre chez soi et la vie continue .

Mais avant tout cela il faut remonter le temps du temps de l'aprés guerre du temps ou la petite fille Marie  regardait de derrière le grillage ce jeune homme Joseph passer dans la rue , le copain de ses frères et arriver a tomber amoureux et ce marier enfin .
Quand je me suis marié avec ta mère .........
Fils de Joseph et de Marie de La Peyrade
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