LA PEYRADE MON VILLAGE

LA PEYRADE MON VILLAGE

Pipelettes

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Dernière modification le mardi 17 Janvier 2023 à 10:16:39
L'enfant est le père de l'homme (William Wordsworth)

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Evidemment, j'ai merdé : j'ai fait une copie d'écran et il est sorti d'innombrables hiéroglyphes.
Je disais donc que, pour moi, l'esplanade de LP, c'était les bals. Sur les chansons de Julien Clerc, Patrick Juvet, etc. Sur la piste en dur, on s'éclatait avec Claudine. 
Je voulais envoyer  la photo internet d'un salon de thé qui s'est ouvert sur la place de la mairie avant Noël et qui s'appelle "Pipelettes". Je disais aussi qu'ici (une vingtaine de km au sud-est de Lyon), il n'y a pas d'esplanade.
Mais que je n'en ai plus pour longtemps parce que je compte revenir cette année dans l'Hérault pour ma retraite (j'ai fait du rab). Je cherche dans les "Hauts cantons" parce qu'il me faut la garrigue, asperges sauvages au printemps, et la forêt, champignons à l'automne.
L'enfant est le père de l'homme (William Wordsworth)

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Michèle,
Bien sûr qu'on se souvient les uns des autres, on n'était pas si nombreux.
Ton frère est de la même année que ma soeur Gaby. 
On fonctionnait par tranches d'âge, quartiers et bandes de copains. Les mêmes de l'école se retrouvaient au caté et roule.
Dis-moi donc à quelle période ta maman a habité au baticoop. Et si Les Muscates sont bien à l'emplacement du logement de fonction des Pouget dans ma toute petite enfance.
Je n'en ai que très peu de souvenirs, ils en sont partis à la toute fin des années 50.
Pour les bals sur l'esplanade, nous étions toujours flanquées de nos chaperons, Claudine et moi : Dolorès et Paulette, nos mamans qui ne nous quittaient pas des yeux.
Je ne sais plus comment c'était chez Claudine, mais, moi, je ruais dans les brancards à chaque fois (bals à Frontignan ou Balaruc où ma mère nous conduisait) pour ne pas être surveillée mais sa défense était imparable : "Je me régale de te voir t'amuser". Tu parles !!!
L'enfant est le père de l'homme (William Wordsworth)
ROBERT ALBAREDES

cc Maryline !
un air du passé et du pays avec ton message !
nous c'était quartier haut et  les chantiers ou vivait Robert , le  quartier bas ..;avec rivalité très amicale! et nous  étions plus souvent sur l esplanade   qu enfermées dans nos logis ! ou au bal surveillées peu ou prou par nos mères ...eh oui !!,et pourtant y avait pas de danger à part la drague !

les muscates sont bien là ou vivaient  les Pouget , il y avait un dépôt de "pouzzolane", la glacière avec ses pains de glace  et les logements de fonction ! au fait ,mon grand père Domenech, était employé au Gaz  d 'ou les bonnes relations avec les Pouget sans doute !
 Ma mère a du emménager dans les années 80, je demande à Suzette ,elle saura mieux que moi !  

( j ai fait ma scolarité  (interne) au collège  de  saint Pons , haut canton ,!  et puis EN Montpellier !  la ruralité et puis la grande métropole !)
bonne journée :, à plus tard !
Michèle
  

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St Pons de Thomière  , c'était le bout du monde , la micheline  Sète  Bézier ,  Bézier Bédarieux   et Bedarieux St  Pons ,  départ le Dimanche  a 4 heure arrivé  a 7 dans le meilleur des cas 

Le Samedi départ 12 heures   St Pons  Bézier  en caR , Bézier Sète en train  arrivée 16 Heures  dans le .......

Dernière modification le vendredi 20 Janvier 2023 à 12:14:03
Fils de Joseph et de Marie de La Peyrade
ROBERT ALBAREDES

la micheline que j empruntais pour me rendre au collège  une fois par trimestre(  au cours des vacances scolaires d alors  )..imagine un peu la souffrance !
et pour  prendre ce train à Montbazin je te dis pas la galère ...et le trajet long long .
.les pensionnaires , y  faisaient  l ambiance à aller comme au retour ! heureusement !
tout ça endurcit ,c'est sur !

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J'ai lu votre échange ce matin et vous m'avez donné de la matière à discussion pour la prochaine quinzaine : je n'arrête pas de lister des questions et des souvenirs. C'est comme dans les dessins animés : on tire un bout de laine et le pull se défait rang après rang. 
J'ai quelques photos du gaz : Daniel, merci de me dire comment je te les fais passer.

L'enfant est le père de l'homme (William Wordsworth)
ROBERT ALBAREDES

Suzette confirme que ma mère s 'est installée à baticoop dans les années 80!
mes grands parents paternels habitaient au bord du canal , en face le stade de foot et pour leur rendre visite , ma grand mère empruntait une barque pour nous faire traverser ce canal .quelle époque ! on évitait ainsi  de faire le grand détour par le pont !  bonne soirée !

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Si tu me rajoutes des trucs, on ne va jamais s'en sortir !
Quand on voulait aller à la plage, c'était à pied avec ma mère et ma grand-mère Targa et on faisait le grand tour par le pont. Pas de barque pour nous. Plus tard, on y allait à vélo puis à mobylette.
Comme tu dis, quelle époque !
J'ai déjà dû l'écrire dans le blog mais j'ai la flemme de chercher : j'ai mis mon grain de sel dans la plupart des rubriques. Pour ma fille, c'était la préhistoire : pas de téléphone (ça, c'est le pire pour elle, je le mets en premier), pas de salle de bain, pas de papier toilette dans les années 50 (on en a parlé toutes les 2 pendant le 1er confinement, quand les gens se battaient pour en avoir), la lessiveuse au milieu du jardin le lundi, pas de voiture jusqu'à ce que ma mère passe le permis l'année de mes 10 ans, pas de télé. 
Pour moi, ce qui avait été d'un autre âge, c'est que mon grand-père Targa ait menacé ses 2 filles (ma marraine et ma mère) de les jeter dans le puits (et elles étaient persuadées qu'il l'aurait fait) si elles lui "avaient fait baisser les yeux" (= "ne revenez pas en cloque sans être mariées"). Et qu'il ait refusé 3 prétendants à ma marraine. Mon père avait été accepté tout de suite parce que c'était un manuel, ma mère s'est mariée à 19 ans. Ma marraine avait ramené à la maison 3 qui ne travaillaient pas la terre. Elle s'est mariée à plus de 30 ans à un "col blanc" parce qu'il a fini par baisser les bras.
1er rang du pull : une de mes passions, le langage. Pourquoi EN Montpellier ? La seule ville pour laquelle je dis EN, c'est Avignon.
Internet : "à l'origine, la locution « en Avignon » désignait l'État pontifical d'Avignon qui fut rattaché à la France en 1791. Jusqu'à la Révolution, on résidait donc en Avignon comme on pouvait résider en Provence. De même, « en Arles » se justifiait au temps où Arles n'était pas seulement une ville mais un royaume."
Autour de moi, personne ne disait EN Montpellier. C'est familial ? Merci de ta réponse. 
L'enfant est le père de l'homme (William Wordsworth)
ROBERT ALBAREDES

mon discours hommage à ma mère  pour ses 100ans , a pointé entre autres tout ce que tu évoques ci dessus et on a vécu les mêmes turpitudes  (du passé ,.ne faisons pas table rase !HIHIHI ) 
 on disait l école normale d'institutices de Montpellier  ( 30 candidates reçues  sur la centaine qui se présentait), après un concours de niveau élevé ).internat pdt 4 ans au foaubourg boutonnet , quartier à  prisé  à présent !ce fut une période bénie  pour moi :la ville , les études ;les copains  un peu de liberté enfin !


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Ah d'accord ! "Ecole Normale" et pas "en" au lieu de "à Montpellier" ! Le français peut être ambigu. 
Je te crois que tu as dû revivre. Je brûle de te demander pourquoi l'internat à St Pons pour le collège mais, comme tu as écrit que ça t'avait endurcie, je suppose que c'était sans doute intime et douloureux et que ça n'a pas sa place ici. Tes frère et soeurs ont aussi été internes ?
Daniel, comment je fais pour mettre des photos sur le blog (j'ai oublié depuis le 1er Daniel, je crois que je lui envoyais sur sa boîte mail perso et je n'ai pas la tienne) ? Merci d'avance. 
L'enfant est le père de l'homme (William Wordsworth)

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2e rang du pull : la drague !
C'était là le hic ! Quand tu as un père qui t'a rabâché toute ton enfance et toute ton adolescence : "Ne me faites pas baisser les yeux ou je vous fous au fond du puits", quand tu habites un petit village où tout le monde se connaît, quand tu connais les commérages et les langues de peille, eh bien, tu veilles jalousement sur la vertu de tes filles. J'étais l'aînée, j'ai essuyé les plâtres !
A partir de 1969, l'année de nos 15 ans, on a fait des boums dans le "magasin" des Bosc, nos voisins (ils étaient au n°1 et nous au n°3 de la Route de Montpellier). La grand-mère Bosc faisait 1 ou 2 apparitions dans l'après-midi (des fois qu'on se serait mal tenus...).
Quand j'ai eu le bac (1972), "on" (ce "on", je lui aurais foutu des bombes !) avait dit à ma mère à l'épicerie qu'en cité U à Montpellier, garçons et filles étaient mélangés et que les chambres étaient séparées par des rideaux. Au lieu de se renseigner là-dessus, elle s'est débrouillée (je n'ai jamais su comment, elle qui était si réservée, si timide, sans téléphone, bref, mystère !) pour me trouver une chambre au foyer Sainte-Odile, tenu par des religieuses, non loin de la fac. Je partageais la chambre avec une parfaite inconnue (heureusement, nous nous sommes très bien entendues), pas de visite de garçons bien sûr, si quelqu'un (de féminin) venait nous voir, c'était en bas, au salon, personne ne montait dans les chambres. Le jour de mon anniversaire, le 23.11., avec mon ami Jacques (pour faire taire d'éventuelles mauvaises langues actuelles, on s'était retrouvés dans la même Terminale au lycée Paul Valéry à Sète mais on ne se fréquentait pas parce qu'il était toujours collé à sa copine qu'il a épousée plus tard et ils sont toujours ensemble à cette heure. On s'était retrouvés tous les 2 en allemand à Montpellier, isolés de nos attaches habituelles et on avait sympathisé), on avait travaillé un exposé pour le lendemain. Il m'avait offert un cadeau et on avait discuté. Je me suis subitement aperçue que j'allais être en retard pour le repas du soir au foyer, j'ai couru comme une dératée depuis la cité U des garçons mais je suis arrivée trop tard. La soeur a été sans pitié : le soir de mes 18 ans, je suis allée au lit sans manger.
Le foyer a fermé l'année suivante, j'ai gagné ma liberté.

Dernière modification le dimanche 22 Janvier 2023 à 12:13:03
L'enfant est le père de l'homme (William Wordsworth)

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Toujours mon histoire de pull :
On fonctionnait vraiment par bandes et quartiers : tu écris que vous étiez le plus souvent sur l'esplanade, alors que j'ai écrit l'autre fois que la traverse était ma colonne vertébrale.
Je n'ai jamais joué sur l'esplanade, je ne sais même plus s'il y avait des bancs. Mon seul souvenir, ce sont les bals. L'esplanade, je ne faisais que la traverser pour faire les commissions et pour aller chez Claudine.
Il a fallu que le 1er Daniel crée LPMV pour qu'on se parle et qu'on se découvre cet amour commun pour notre village.
L'enfant est le père de l'homme (William Wordsworth)
ROBERT ALBAREDES

le début de ton récit pourrait être le mien ..un père obsédé par la vertu de sa fille ainée ..et qui ne supportait pas que l on approche le moindre garçon du village ..on a donc appris mille ruses pour n en faire qu à notre tête ! nous  l esplanade c'était notre résidence secondaire  et notre lieu de RV ..;le champ de foot et la plage occasionnellement !j avais une mère libérale et qui nous  couvrait autant que faire se pouvait ! les promenades du soir sous haute surveillance (, du pont au pontil ).furent de grands moments de cache cache !
 as tu connu Yve Lemay ?? je le rencontre quand je vais aux muscates..très drôle et aimant raconter la vie d antan !
 les Bosc ,je m en souviens ,    Calmette..et  gazagne ..route de montpellier  aussi !
 à partir de 1962 ;pour moi  ce fut la liberté ::études financées par l état ,une pédagogie  au top (les hussards de la république avaient veillé au grain) et un amoureux qui deviendra mon mari !

 ma mère passait l 'été  dans la traverse en compagnie de V Rouquette ,  J bosc ..;et d autres qui s installaient sur leur pliant sur le trottoir !sacrées pipelettes ..elles !

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Si je puis me permettre, Michèle, il me semble que tu n'as pas répondu à Daniel un peu plus haut, il y a 4 jours, qui te demande ta période à St Pons, ni à Julio, il y a 4 jours aussi, dans "Présentation obligatoire" au sujet de Robert.
On avait nos QG respectifs... C'est trop drôle avec le recul.
Je ne connais pas Y. Lemay, quelle tranche d'âge ? il réside aux Muscates (alors, fais-le parler et raconte-nous) ou tu le rencontres par hasard (suggère-lui de venir papoter avec nous) ? Le nom me parle, il apparaît peut-être en photo dans LPMV. 
J'avais oublié les pliants ! On était tous, à un moment donné ou à un autre, habillés pour l'hiver. Si tu crois que ma mère, sa soeur (ma marraine), leur mère (ma grand-mère Targa) et Raymonde Bonnéric, tous les dimanches en campagne, se retenaient de tailler des costards... Quand j'ai eu 12 ans, je n'ai plus voulu jouer aux cow-boys et aux indiens avec ma soeur (2 ans et demi de moins que moi), mes 2 cousins (3 et 5 ans de moins que moi) et Yves Bonnéric (1 an de moins que moi) et j'aurais tant voulu rester avec elles ! Mais elles m'ont tenue à l'écart, sans doute de peur que je ne répète ce qui se disait. 
Alors, à 13 ans, j'ai commencé à aller au ciné avec les copines au lieu d'aller en campagne. Je n'étais plus du côté des petits, pas encore de celui des adultes.  
J'ai habité Reims (plus de 200.000 habitants) pendant 32 ans. C'était pareil : commérages par quartier / microcosme (chorale, caté, comité de jumelage, boulot). C'est la nature humaine, pas la taille de la localité.
Depuis bien longtemps, je suis comme Jésus dans "La femme adultère" : 
"Mais Jésus se baissa et se mit à écrire avec le doigt sur le sol. Comme ils continuaient à l'interroger, il se redressa et leur dit : «Que celui d'entre vous qui est sans péché jette le premier la pierre contre elle.»
Puis il se baissa de nouveau et se remit à écrire sur le sol." Je m'accroupis et j'écris sur le sol...
C'est vrai qu'on avait des ruses de sioux pour échapper à la surveillance des adultes, ça pimentait les choses ! Toi aussi, tu es une aînée. C'était toujours plus compliqué. On a ouvert la voie...
L'enfant est le père de l'homme (William Wordsworth)
ROBERT ALBAREDES

on a ouvert la voie et on transmet autant que faire se peut !
 je suis restée  à Saint Pons de 1957  à1961 puis lycée Clémenceau à Montpellier  ,1an et  école normale jusqu en 1962 !
 nommée, à Frontignan aux terres blanches (CM2 puis  CP) jusqu en 1971. ensuite Marseille  quartier nord ST louis  pour finir en "beauté" à Aix  quartier chic (hic)!
mon frère se souvient de MR Bosc et son cheval de trait sur lequel l avait hissé mon père ( ce qui lui a filé une belle frayeur !=Yves Bonneric était son ami !

 pourquoi Saint Pons ??????mon oncle Séris (directeur du CIO à, l époque ) avait repéré en moi un certain potentiel et pour ne pas le gâcher a recommandé l internat dans un  CEG   dirigé par un de ses collègues de promo ! pour mon bien ,tout ça ,tu parles !!!! moi ,qui rêvais  d aller à Frontignan en car scolaire ! .... c est le destin ! 
que veut savoir Julia sur Robert ?? ! je n ai pas suivi !

 

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Pour Julio (avec un O) : je ne me risque plus à faire des copies d'écran (il sort des couillonnades). Regarde dans ta liste de notifications dans le site : c'était il y a 6 jours maintenant, rubrique : "Présentation obligatoire". Si tu ne trouves pas, j'essaierai de faire un copié-collé de sa question.
Nous aussi on avait un cheval : nos chambres étaient au-dessus de son écurie (un recoin du "magasin") et on l'entendait taper le soir. J'adorais accompagner mon grand-père Targa à la coopérative pendant les vendanges, dans la charrette, avec les comportes.
Ma pauvre ! Pour l'internat, il est vrai que tu as 9 ans de plus que moi et j'ignore quelle était la réputation du collège de Frontignan à ton époque. Mais à la mienne, entrée en 6e en 1965, on y était tous : enfants d'ouvriers comme nous, mais aussi fils et filles de (proviseur, enseignants, médecins, pharmaciens, ingénieurs...). Je serais tentée de penser que le collègue de promo avait un internat à remplir mais je suis peut-être mauvaise langue... C'était trop jeune pour être séparée de sa famille tout le trimestre. Mais quelle idée ! ça ressemblait davantage à une mesure disciplinaire et je me demandais si tu étais un petit diable. Mais non ! Rien que la bêtise humaine ! Tu t'en es bien sortie.
Bonne journée et à demain pour de prochaines bafouilles.
L'enfant est le père de l'homme (William Wordsworth)
ROBERT ALBAREDES

Robert a répondu à Julio qui devait ^tre un copain de son frère..
les vendanges aprés l internat sont encore un horrible souvenir!
dès 12 ans dans les vignes à suivre les colles ;;;QUELLE HORREUR ...tout ça pour boucler les fins de mois de la famille !
 j étais une enfant facile et relativement obéissante ; l internat représentait une sorte  d ascenseur social , les élèves  étaient originaires  des  patelins environnants  viticoles  ou ouvriers (minervois  Castres Mazamet , le carroux, Bédarieux, le Bousquet d orb ..) l  on était 2  venues de la côte , une de Montpelllier , et moi !..... tout ça a bien fini !
me suis investie dans les relations humaines  chaleureuses et positives  ! ..et je continue !
 bonne et belle journée !

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On n'a visiblement pas vécu les vendanges dans les mêmes conditions toutes les 2 : regarde ce que j'ai écrit dans Forum / Vendanges. Pour moi, c'était une période lumineuse chaque année. Et elles restent auréolées de soleil encore maintenant.
J'ai commencé plus tard que toi, 14 ans, à tenir ma rangée, même si j'avais toujours été présente avant, mais on s'amusait, ma soeur et moi.
Les vignes appartenaient à mes grands-parents Targa, ils en étaient très fiers, le fruit du travail de toute leur vie. Le degré et le poids allaient conditionner le revenu, pour autant que je me souvienne.
On faisait les vendanges entre voisins, tous dans les vignes des uns, tous dans les vignes des autres.
Et ce que j'ai gagné était pour moi. En 1969, quand j'ai eu le brevet, ma mère m'a demandé de choisir entre un voyage toutes les 3, avec ma soeur, et une mobylette. J'ai choisi le voyage parce que je savais que je pouvais avoir aussi la mobylette avec l'argent des vendanges. Et j'ai eu les 2, effectivement.
Si j'avais dû donner l'argent, je pense que je l'aurais vécu différemment.
L'enfant est le père de l'homme (William Wordsworth)
ROBERT ALBAREDES

en effet , les vendanges en famille  ce n était que du bonheur , sans doute ! mais nous , sous la contrainte et  pour payer les études ..pas drôle !
ceci dit ,j ai vécu de grands moments de félicité dans les vignes ....les histoires racontées par les travailleurs ,le repas du midi route de Balaruc , là ou on faisait griller les saucisses ( ce que tu as connu apparemment ) , ,en chantant   ( du Brassens  de préférence ) ...la sieste contre le mur du cabanon ..,et à la fin de la journée ...direction la plage ,le passage à niveau , la digue ,bains de mer  pour nous débarrasser de la grande fatigue qui nous assaillait !  de grands moments chaleureux !
 ton récit sur lapeyradois colle à ma propre réalité ;génial !
 je vais acheter régulièrement  des vins au château de La peyrade (souvenirs souvenirs ici encore ) quand je rends visite à ma famille  et j arrive à discuter avec les Pastourel , propriétaire des lieux !

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GEO PORTAIL  1953

Pour éviter tout malentendu voila la fameuse rue .

Pour nous c'était la rue de la glacière  
Fils de Joseph et de Marie de La Peyrade

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Le sujet est clos, ce n'était pas dans ce but que j'avais donné mes photos.
Pour moi, ce sera toujours AU GAZ, c'est ce que disaient mes 2 familles et c'est ce que je voudrais que tu mettes comme lieu en légende de mes 6 photos (il t'en reste encore 3 à mettre). Merci d'avance.
L'enfant est le père de l'homme (William Wordsworth)

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AU gaz comme AU secours, AU feu, AU fou, AU pas, AU bordel.
Et c'est tout ce qui me vient après le vin blanc de la raclette.
Je pense que c'est assez clair. Et c'est un bon compromis.
L'enfant est le père de l'homme (William Wordsworth)

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Tu ne m'as pas dit, Michèle, si tu avais retrouvé mes grands-parents sur une des photos mises la semaine dernière. Il est vrai que tu étais toute jeunette quand tu t'es éloignée de LP.
Mon grand-père avait menti sur son âge pour s'engager en 1914 (il était né en 1897). Il se tape 4 années d'une guerre dont il n'a jamais parlé à ses enfants, à plus forte raison, à ses petites-filles. Il rentre, il rencontre ma grand-mère, 4 ans de plus que lui, de Montagnac. Il en tombe fou amoureux (il était en adoration devant elle). Un jour, fièvre de cheval mais il voulait la voir (je crois me souvenir que ma tante m'avait dit qu'ils étaient déjà fiancés), il fait LP-Montagnac à pied, le père de ma grand-mère (elle avait déjà 25 ans) refuse qu'il la voie, il s'en est retourné à LP avec ses 40 de fièvre. Remarque, une fois mariés (en 1919), ils se sont rattrapés : ils ont eu 5 enfants. 
Non mais, franchement ! Ces types malades d'autorité.
Un qui ne devait pas être mal aussi : mon ex-mari est Pied-Noir. Sa grand-mère maternelle mangeait avec les enfants avant que son mari ne rentre, il se mettait seul à table et elle le servait, debout. Quand il ne commençait pas à manger, c'est qu'il manquait quelque chose mais il ne disait pas quoi, et ce n'était pas un jeu, il était sérieux. L'épouse et les enfants devaient vite chercher ce qui avait été oublié (le sel ? le poivre ? le pain ?) et réparer l'oubli. Tu imagines ça au lit ? Au secours !
Ma grand-mère est décédée en février 1986, ma tante a pris mon grand-père chez elle, il n'a tenu que 3 mois sans elle, il est décédé en mai. 
Ce doit être après que ta Maman a habité au baticoop.

Dernière modification le mercredi 15 Février 2023 à 08:58:17
L'enfant est le père de l'homme (William Wordsworth)
ROBERT ALBAREDES

quels souvenirs plus ou moins glorieux !!
 ma mère a été la 1ere locataire à baticoop car elle connaissait très bien ta tante  ..et j ai vécu de sacrés bons moments dans cet appart quand j allais la voir  aux vacances scolaires et à n importe quel moment de l année à la retraite ! j aimais bien cet appart et j en aurais bien fait une résidence d 'été   ! voisins calmes , chaleureux , sans plus ,et vue sur l esplanade imprenable ! certes qqls soirées furent assez bruyantes ..bruits de moteurs  de jeunes alcoolisés ,drogués ,pétanqueurs et  en juin f^te foraine le summun et à ce moment là ma mère venait chez moi se tenir au calme ! !
 quand aux comportements des mecs de l époque , un énorme chapitre à commencer ! 
à demain, cr^pe party chez nous ! 

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La crêpe party, ce sera samedi avec ma fille : elle veut qu'on se retrouve dans une crêperie à Lyon pour fêter la Chandeleur + raclette chez moi dimanche (je n'avais pas prévu le coup et j'en ai fait une le week-end dernier, parce qu'il faisait froid, que j'adore le fromage, qu'on en a d'excellents en Isère). Je me suis mise au vert cette semaine mais le week-end va être rude.
La liste de sujets s'allonge : j'ai des pense-bête partout autour de l'ordi.
Bonne journée
L'enfant est le père de l'homme (William Wordsworth)
ROBERT ALBAREDES

 tous les membres de ma famille sont fous  de fromage  !un cousin était gérant de l hôtel à Roquefort  il y a qqls années ...du roquefort  d abord !
en Ariège ou on séjourne en sept  , les fromages  sont à "tuer" ! et la charcuterie ,itou ! l automne y est fabuleux dans cette région ,champignons et  à ramasser  autres baies ! et à 20km d Andorre !( le domaine  du  super market des autochtones )!ça  c'est encore autre chose !
 grand soleil ici ...bon appétit !

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Le fromage vaut bien une petite halte ! Après je file au marché et je n'écris plus jusqu'à lundi.
Nous aussi : famille de fous de fromages.
Mon préféré aussi : le roquefort, parce que les vendanges (on en a parlé), parce que l'air du pays...
Jusqu'à ce qu'on m'opère de l'appendicite, à 14 ans, et qu'on m'explique que j'avais un appendice long, qui se retournait et chatouillait le foie, j'avais des "crises de foie", surtout avec le roquefort. J'étais alors condamnée à quelques jours de merlan à l'eau-sel et de tisane de camomille, 2 choses que j'ai définitivement bannies de mon existence par la suite.
Je l'utilise aussi beaucoup en cuisine : quiche au R., aubergines des Causses, sauce au R. pour les crudités en fondue, manié avec du beurre et étalé dans des feuilles d'endives pour l'apéro, petits feuilletés au R., croissants au R., etc.
Une amie de Reims le mange avec des pommes, un chef français au Japon le présente avec des bananes, j'ai essayé, c'est bof. Pour moi, rien ne vaut le raisin. Et les noix, mais ensemble, bonjour les aphtes si on y est sujet.
Le cantal : on en a déjà parlé, énormes morceaux avec le raisin pendant les vendanges.
Les biscuits au fromage de chez Pouget (aucun lien avec nous), sur le quai à Sète, près du commissariat : ils ont arrêté d'en faire quand il a commencé à y avoir des biscuits apéro en grande surface. Je ne m'en suis jamais vraiment remise...
On allait de temps en temps au cirque de Navacelles, quand il n'y avait en bas que quelques maisons délabrées. Un chevrier y faisait des fromages à tomber.
J'ai fait 3 étés de cure au Mont-Dore (bronchites asthmatiformes) de 1963 à 1965 et on a découvert le Saint-Nectaire. Il y a une dizaine d'années, à Moulins (03), il y avait un fromager (il y est peut-être encore) qui fournissait le Georges V à Paris en St Nectaire fermier. Je ne te dis que ça...
J'avais mis sur LPMV une photo du réveillon où les garçons avaient préparé une fondue savoyarde, ils avaient évidemment forcé sur l'alcool et on a tous été plus ou moins "intoxiqués".
Annecy il y a des années : on a découvert la fondue avec des trompettes de la mort dedans. Depuis, j'ai mangé quelques fondues, dans la Vanoise, à Annecy à nouveau, avec des cèpes dedans. A tomber, là aussi.
L'année où mon oncle et ma tante Ricard (la soeur de mon père) ont découvert la raclette, en congé à la montagne, de retour à Sète, en plein mois de juillet, ils nous en ont fait une sur la terrasse, en plein soleil, on a cru mourir de chaud, mais elle était bien bonne.
Chaque année, quand ils rentraient de congé, ils dévalisaient une fruitière et remplissaient la voiture de reblochons et tommes de Savoie qu'ils offraient à la famille et qu'ils congelaient pour l'année à venir. Un jour, ils sont restés bloqués plusieurs heures au soleil par le passage du Tour de France. Même toutes les vitres ouvertes, ils ont bien failli périr asphyxiés. Les reblochons ont eu une forme bizarre cette année-là et ils se sont, par la suite, toujours consciencieusement renseignés sur les jours et lieux de passage du Tour.
Pendant 32 ans à Reims, on a eu le Chaource, le Maroilles, on n'était pas loin de Meaux et son brie.
Pendant mon année scolaire en Allemagne comme assistante de français, en 1976-1977, j'étais logée et nourrie à l'internat et ce qui m'a le plus manqué, c'est notre pain et nos fromages. Inconnus au bataillon !
Excellent week-end (le mien va l'être)

Dernière modification le vendredi 03 Février 2023 à 15:20:35
L'enfant est le père de l'homme (William Wordsworth)
ROBERT ALBAREDES

chronique fromagère passionnante ,on a les mêmes références..les mêmes gouts et les mêmes maladies  ,vu que je fais cure thermale à Ax les thermes pour pb ORL et cie !
en Ariège  c'es moulis et fromages de chèvre !et en Provence c 'est  le  banon !
prochaine chronique ...le vin !
 et le devenir de Lafarge et littoral frontignan :!
 bon we !
 à la semaine prochaine ...mardi pas avant !

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J'attends demain ta chronique sur le vin, je ne suis pas intarissable, à part sur le champagne mais il n'a pas sa place ici (Reims est la ville où j'ai vécu le plus longtemps).
Tout ce que je peux dire, c'est que je pense que mon grand-père Targa m'a gâté le palais pour le vin rouge (il voulait me le faire goûter de temps en temps) : je suis incapable de faire la différence entre une piquette et un grand vin rouge, donc je le laisse aux amateurs.
J'aime le vin blanc : ceux qu'on boit avec un plateau de coquillages, avec du poisson, ou ceux avec du foie gras. Et c'est tout.
L'enfant est le père de l'homme (William Wordsworth)
ROBERT ALBAREDES

loin d 'être une oenologue titrée !
on aime boire du bon vin avec modération :rosé en été (en Provence on est pourvu)  sinon rouge , blanc et champagne ! un campari parfois à l apéro !
 le must , picpoul de Pinet ..servi avec plateau de coquillages et tielle  à "la Tchèpe" à Bouzigues ,en toute simplicité"autrefois".. c'est devenu trop connu et un peu snob  à présent  , sinon ce fut le bonheur , face à l étang ,les parcs en vue , huitres et moules iodées à souhait! 
à Aix on va chez Toinou  ou au roi rené , quoique le samedi un ostréicullteur de Mèze s installe sur la place de notre  village et on pourrait s offrir des bouzigues  !
 picpoul avec dorades ou loups  pêchés par mon frère  et au barbecue , c'est un délice  !
 avec foie gras c 'est sauternes ou lirac !
 le champagne reste ma boisson préférée car sans effet secondaire !hihihi !
 bonne soirée !
 


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