LA PEYRADE MON VILLAGE

LA PEYRADE MON VILLAGE

Quand nous partions à bicyclette

3 appréciations
Hors-ligne
J'ai eu mon premier vélo ( d'homme ) en 1947 quand je suis rentré au CES Anatole France à FRontignan .
En ce temps là les bus scolaires n'existaient pas .Garçons et filles , nous allions en vélo sans encombre jusqu'au collège , les quelques voitures qui circulaient ne nous gênaient pas , nous les voyons arriver à 500 m à la ronde.
C'était la première rentrée en 6ème où nous côtoyons les filles en classe .Jusque là en primaire la mixité n'existait pas .Il y a toujours sur le fronton de l'école Marcel Pagnol une entrée " école des filles " une autre "école des garçons "
Nous ne faisions le trajet aller -retour qu'une fois par jour , , nous emportions nos gamelles avec nous .IL n'y avait pas que la fille du facteur , d'ailleurs le facteur n'avait pas de fille, mais il y avait Odette , Arlette , Jacqueline , Micheline , Josette et bien d'autres que nous taquinions en chemin.
le midi nous mangions au réfectoire , il n'y avait pas encore de cantine et sous la surveillance d'un prof ou d'un instituteur nous mangions notre repas réchauffé et t remué avec la même cuillère par une dame , souvent dans notre ragoût de pommes de terre nous trouvions des pâtes des carottes ou des petits pois ,mais à cette époque tout faisait ventre , même quand la dame oubliant de remuer le contenu de la gamelle , le repas était tout " rabiné "
Après le repas pour faire la digestion facilement !!!! , nous pouvions jouer dans la cour un quart d'heure .Ensuite le prof de garde nous surveillé dans l'amphithéâtre pour réviser nos devoirs en silence .Au moindre bruit tombaient les punitions .Je me souviens de Mr Moran qui a dû m'infliger une dizaine de punitions dans l'année , je devais copier 5 fois tous les départements français avec leur chef-lieu et les 5 villes principales de chacun d'eux .Je dois vous dire que ça nous prenait une bonne partie du jeudi de repos? en ce temps -là c'était le jeudi notre jour de repos au milieu de la semaine .C'est peut-être grâce à ce prof si j'ai réussi mon concours pour rentrer plus tard aux "PTT" pas encore la banque postalej
je garde en mémoire ces professeurs qui se sont donné beaucoup de mal pour nous éduquer , le directeur Mr FABRE très sévère et professeur de géo , il fallait savoir dessiner sans le modèle les cartes des régions françaises , les 4 grands fleuves et situer les villes qu'ils traversaient .Mr Roucayrol Clément de son prénom ,prof de français que nous surnommions le crol (sa signature ).Il avait 5 ou 6 dents en or pas très esthétique et postillonnait sur nous quand il s'approchait un peu trop..Mr Rouquette prof de physique et math , quand il avait quelque chose à nous reprocher nous pinçait la joue et la douleur était telle que nous grimpions sur le bureau pour moins la sentir ,enfin Mme BERNARD , prof d'espagnol , LA STAR des prof esseures( qu'il faut dire maintenant), elle nous faisait penser et rêver à ces stars américaines qui avaient nom Rita Haiwoort , Ava Gardner , Lana TURNER et bein d'autres
Après le BEPC, il a fallu quitter le CES pour entrer en seconde au collège P Valéry.Là ,les choses se compliquèrent , les copains n'étaient plus les mêmes , j'avais 16 à 17ans et je pensais moins aux études , je suis allé jusqu'en 1ère mais c'était le bout du rouleau pour Moi , je ne voulais plus apprendre mais aller travailler pour avoir un peu plus d'argent de poche .J'ai dû passer plusieurs concours avant de réussir à celui d'agent d'exploitation de la poste ..
En fin d'année 1955, j'étais nommé à la gare du NORD à PARIS .....a nous deux PARIS !!! Là encore plus seul , il fallait commencer une autre vie sans la famille et surtout sans MAMAN. Les débuts furent compliqués, mais je m'y suis fait comme les autres .J e ne regrette pas ces années -là , pas trop d'argent dans la poche , des fins de mois difficiles , mais des jours heureux quand même !!!
Voilà où m'a conduit ma première bicyclette
julio

3 appréciations
Hors-ligne
On était aussi indissociables de nos vélos que les cow-boys de leurs chevaux ! On ne faisait qu'un, pour aller à la plage, pendant les vacances, dans la traverse...
En 1965-1966, en 6e, on a eu M. Rouquette en dessin, c'est-à-dire coefficient 1/2 alors que français et math, si je souviens bien, étaient coeff 4. Eh bien, il tournait quand même la joue à ceux qui ne se tenaient pas à carreau et les soulevait de leur siège. Il nous terrorisait.
Je l'ai souvent revu plus tard : je suis amie avec sa fille et son fils.
L'enfant est le père de l'homme (William Wordsworth)

3 appréciations
Hors-ligne
Aujourd'hui, je vais vous raconter ma plus belle gamelle.
J'avais encore mon petit vélo rouge (j'ai eu le grand, rouge aussi, pour le Noël de mes 10 ans) mais je n'avais plus les petites roues (stabilisateurs), donc j'avais entre 5 et 10 ans, je pencherais pour 6 ans (on va donc dire en 1960).
Quelque temps avant Noël, on partait à l'usine Lafarge à pied (bien sûr ! Ma mère n'a passé son permis qu'en 1964) pour choisir les cadeaux que nous aurions (voir la photo que j'ai mise sur le blog l'année dernière du spectacle au Théâtre de Sète). Le Comité d'Entreprise entreposait dans une salle en sous-sol, par tranches d'âge, ce qu'on pouvait avoir. C'était déjà la caverne d'Ali Baba !
Donc, ce jour-là, j'étais devant sur mon vélo, ma grand-mère Targa et ma mère étaient derrière avec ma s?ur qui avait 3 ans. Comme il n'y avait vraiment pas de trafic, je les avais distancées et ce n'était pas dangereux.
J'arrive dans la descente juste avant l'usine, vignes à droite, étang devant, et je suis prise par la vitesse. Je commence par lâcher les pédales et je vois l'étang se rapprocher dangereusement.
Chaque fois que j'y suis repassée à l'âge adulte, je me suis dit que l'étang était vraiment très loin et que je ne risquais rien.
Mais avec mes yeux de toute petite fille, je me suis vue noyée et je me suis escampée dans la vigne.
Le temps que ma grand-mère et ma mère arrivent, en portant ma s?ur, j'étais toute hurlante, toute écorchée de partout, les vêtements déchirés, sale comme un peigne. Mais au moins vivante et sèche (en plein mois de décembre, brrrr) !
Ca fait dans les 54 ans, je revois encore l'étang se rapprocher quand j'y pense (comme je vois encore la porte du bas se rapprocher, le jour où j'ai mis les talons aiguille de ma mère qui chaussait un 39, alors qu'à l'âge adulte je chausse du 35-36, que j'ai dévalé l'escalier, 13 marches, et que je me suis seulement cassé la clavicule, c'était l'année précédente, à peu près).
On avait des anges gardiens super entraînés !

L'enfant est le père de l'homme (William Wordsworth)

3 appréciations
Hors-ligne
Je ne vois comme descente qui mène à l'usine LAFARGE que celle qui arrive de la campagne Bousquet , mas de Suède , ce n'est quand même pas la descente du Tourmalet , ni celle de l'Izoard , mais j'en conviens , pour une fillette de 6 ans , c'est une descente rapide ....le GOUFFRE .
Mais si vous vous êtes "escampée " dans la vigne vous avez dû vous " Escagassée ".......j'aime ce patois que vous n'entendez sûrement pas à Grenoble !!!
De même que vous avez dû " cabusser " dans les escaliers avec les talons aiguilles de votre mère
Vous aviez des anges gardiens !!!, mais vous étiez plutôt un diable qu'i fallait surveiller à tout bout de champ !!!
julio

3 appréciations
Hors-ligne
Ben non ! J'étais très tranquille, pas du tout garçon manqué (à l'inverse de ma s?ur).
Une clavicule cassée pour avoir voulu faire "comme Maman" et des chutes à vélo (comme tous les copains), c'est tout !
Je lisais aussi beaucoup et je faisais du canevas mais ça ne présente pas vraiment d'intérêt dans le blog !

Je suis restée très attachée à ces régionalismes, merci de m'en rappeler quelques-uns. J'ai en bonne place dans ma bibliothèque "Sète à dire" et j'aime beaucoup ce qu'il y a dans le blog sur notre parler.
Au début où j'étais à Reims, une copine me racontait que son fils s'était "entruché" avec un bonbon. Mon mari m'a demandé ce qu'elle venait de dire, je lui ai répondu : "il s'est escané". C'était vraiment le choc de 2 régions.
Pourvu que notre accent et notre vocabulaire (et nos fautes de grammaire, tant pis aussi) vivent encore longtemps ! Ce serait trop triste si on parlait tous pareil.
L'enfant est le père de l'homme (William Wordsworth)
GERONIMO

Haaa!!!!!!!  MOBYLETTTE!!!!!! 
Fuyons, ce village , bruyant 
Chassons , cette soif de progrés 
Souhaitons, revenir a la nature
Toutes ces odeurs les ont il humées  ??
Dans ces périodes d'antan ou avec notre BLEU  nous respirions la joie de vivre





 

Dernière modification le lundi 16 Février 2015 à 17:48:40

3 appréciations
Hors-ligne
T'as pas honte, Geronimo ?
J'espère que ce n'est pas toi sur la Sarkozette !

Pourquoi ça reste pas comme le petit cow-boy à charentaises qui est trop trop beau et trop trop drôle ?
Dommage de grandir d'abord et de vieillir ensuite !
L'enfant est le père de l'homme (William Wordsworth)
Vous ne disposez pas des permissions nécessaires pour répondre à un sujet de la catégorie Enfance La Peyradoise.