LA PEYRADE MON VILLAGE

LA PEYRADE MON VILLAGE

Les Tranchées

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Je me souviens vaguement durant la guerre 1939-40 d'une tranchée creusée en zigzag sur une cinquantaine de mètres sur la place basse Gabriel PERI.
Pendant la guerre j'était trop jeune pour me souvenir si nous y allions nous y réfugier en cas d'alerte .Je me souviens seulement après 1945 que nous y jouions à sauter d'un côté à l'autre entre copains et que nous y cachions parfois 
Qui peut me dire quand elle fut creusée et rebouchée ensuite .!!!
J e sais que longtemps après avoir été rebouchée , on pouvait voir encore les traces de la longueur et de la largeur de cette tranchée 
julio

Jules, je vais me renseigner auprès de ma mère, elle m'en avais parlé, mais il faut que j'approfondisse ses souvenirs. Bonne année 2015 ainsi qu'a toute votre famille.:ba8:

Au sujet de la guerre 1939-1945, Mr Cablat  m'avais appris qu'un abri était enseveli devant le presbytère, derrière la croix érigée après la guerre. La municipalité de Frontignan (Mr Sala) s'était rendu sur les lieux, Mr Arnaud également présent avait confirmé l'existence de cet abri en leur montrant l'emplacement . il fut décidé de le remettre à jour avec un godet d'extraction, de faire des photos, et ensuite de le reboucher. C'était en 2013, a ce jour nada, rien, comme d'habitude, tout cela était en 2013. Affaire terminée.
:snif:
Cano rene

En réponse à Julio, voilà ce que j'ai écrit en Décembre 2012 dans Souvenirs d'internautes, rubrique "écoles"
De R.C de décembre 2012:"A propos de l'ancienne école, à la place  de la mairie annexe, je regrette de ne pas avoir trouvé de photo d'un maître qui fut un instituteur remarquable : René Peschot fils du quincaillier de Frontignan. J'espère qu'un jour on mettra sur ce site ce que l'on appelait à cause de sa couleur "l'école jaune", un grand bâtiment (quand on est enfant, on  vois tout grand), isolé du groupe scolaire, situé dans un grand enclos (Gauthier), et qui a été rasé pour y construire la mairie annexe de La Peyrade. Dans le terrain  dépendant de l'école jaune, avaient été creusé des tranchées dans lesquelles se réfugiaient  tous les élèves, garçons et filles, de toutes les classes pendant les alertes aériennes qui devenaient de plus en plus fréquentes au fur et à mesure que l'occupation allemande allait sur sa fin. Les élèves étaient également regroupés dans cet enclos toutes les semaines, autour d'un mât pour la cérémonie aux couleurs,le premier ou la première de chaque classe à tour de rôle avait l'honneur de hisser le drapeau pendant que les autres chantaient l'hymne que les autorités avaient substitué à la Marseillaise." 

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Merci Daniel .
autre renseignements'il te plaît .Pour ajouter une ou deux photos de famille , dois-je  les envoyer à ton adresse mail ?
julio

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Salut  RENE  
TU dois te souvenir de moi , je suis jules Guagliano , nous avons assez joué ensemble surtout avec yves Guerrero quand tu avais un petit ballon rouge qui nous allait à merveille pour y taper dedans plutôt que sur ces gros ballons de cuir dur comme des pierres !!!!
je me souviens très bien de Mr PESCHOT , un instituteur très compétant , mais très sévère ..
je me souviens également de cette école dans l'enclos qu'on appelait aussi école des pins ,j'ai eu comme instituteur dans cette école Mr SERIS .j'ai eu l'honneur de hisser le drapeau , je ne sais plus si c'était parce que j'étais premier ou fils de prisonnier !!!mais je ne me souvenais plus de ces tranchées creusées sur le terrain annexe à l'école .MERCI de me le rappeler 
julio
Cano rene

Bonsoir Jules Bien sûr je ne t'ai pas oublié, mais je ne t'ai pas reconnu sous le pseudo de Julio!
Amitiés 
René

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Jules, bonjour
Au sujet des tranchées sur l'esplanade, j'en ai discuté avec ma mère hier, elle m'a confirmé avec des souvenirs assez succincts. Cette tranchée a été créée sur l'esplanade après le bombardement de 1944. A cette époque, de peur des bombardements, ma grand mère maternelle (ils habitaient à la place de Mr et Mme Boluda), préparait un petit sac et y mettait les papiers personnels de la famille. L'alerte était souvent sur le coup de midi. A l'appel de la sirène , il partait jusqu'au 4 pins s'ils avaient le temps d'y arriver. Elle se rappelle des avions allemands avec leurs croix noires vers la fin du conflit. La Peyrade n'a pas eu de dégâts heureusement , d'ailleurs la croix du presbytère est là pour en témoigner un remerciement au créateur. A noter également qu'un tranchée existait également au stade , ou mon oncle Antoine et René Corsi allait se mettre à l'abri.

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merci Daniel pour tous ces renseignements 
je n'avais que 9 ans en 1944 , je me souviens seulement de cette tranchée sur l'esplanade ;René Cano se souvient et m'a rappelé qu'il y en avait une aussi dans le terrain dépendant de l'école jaune ou des pins .et même celle du stade je ne m'en souviens pas .
julio
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