LA PEYRADE MON VILLAGE

LA PEYRADE MON VILLAGE

:

 Restes des fresques de l'ancien casino de La Peyrade

avant la construction de la boulangerie Horlon

ainsi que des appartements situés au dessus de celle ci.

A ce sujet, penchons nous sur l'article

de Mr Blanc paru dans le Midi Libre du 5 mars 1986.

"De 1922 à 1935 environ, quel fût le rôle joué par cette salle immense qui porta alors le nom de "Casino". La salle comprenait au premier étage, une vaste tribune pour les spectateurs qui venaient assister à un séance de cinéma, à une pièce théâtrale, ou a une représentation d'opérette donnée par une troupe de passage. Le rez de chaussée accueillait aussi ceux qui assistaient à ces spectacles, mais le dimanche, les chaises laissaient la place à une piste de danse, fréquentée par les jeunes danseuses et danseurs de La Peyrade, de Frontignan et surtout de Sète. La ville de Sète n'ayant pas de salle semblable, c'est donc à La Peyrade que la jeunesse sétoise venait passer les après midi du dimanche.

Les Sétois arrivaient par le tramway électrique qui les amenait jusqu'au passage à niveau du pont, et de là à pied, ils gagnaient le dancing. C'est pendant la période de Carnaval que le casino La Peyradois connaissait la plus grande affluence , déguisés et masqués, les Sétois se déplaçaient le plus souvent en groupes le long du canal, non sans avoir parfois côtoyé les gendarmes qui eux se déplaçaient à cheval. La jeunesse n'avait alors ni mobylette, ni autos pour faire les trois kilomètres qui représentaient pour eux , une simple promenade, c'est en quelque sorte avant l'heure, une séance de jogging. Le bal était toujours très animé, les trois cafés aussi, et les discussions parfois très vives entre danseurs. Le soir venu, chacun regagnait son domicile, mais le plus souvent, le bal terminé, alors commençait des bagarres entre jeunes. Frontignanais et la Peyradois excités par quelque jalousie accompagnaient les Sétois à coups de poing jusqu'au terminus du tramway. Nihil Novi Sub Sole (rien de nouveau sous le soleil), une fois encore se vérifient les paroles de l'ecclésiaste, les bagarres sont de tous les temps, il n'y a donc rien de nouveau sous le soleil."





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