LA PEYRADE MON VILLAGE

LA PEYRADE MON VILLAGE

VENDANGES

VENDANGES
VENDANGES :

Vendanges La Peyradoise au château en 1921

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Thomas Roda, X, X, X, X

(Photo apportée par Roselyne Sabatier)





Commentaires

  • Daniel Minguez 238 messages

    Voilà René c'est corrigé .

    L'article de dessous , c'est un de l'époque 1928 , je ne me souviens plus de quel journal .

    Pour l'anecdote , le journaliste arrive chez nous a la campagne Gaffinel ( Bressac ) , il est reçu par Monsieur Géoffre le ramoné .

    Pour ce faire une idée qui est Monsieur Géoffre et voir sa photo , si on se rend en visite au cimetière , sa photo se trouve dans l'allée centrale du vieux cimetière coté route nationale .

    • Cano René
      Cano René · 5 avril 2021

      Au premier rang accroupi en bas à gauche mon grand-père Thomas Roda

      • MINGUEZ Daniel
        MINGUEZ Daniel · 23 décembre 2013

        An 1928
        Les vendanges gardent encore quelques choses de pittoresque en ce pays du bas de vignobles Languedoc , et quel plus étrange site que ce village de la Peyrade qui flotte entre deux eaux , les eaux de l'étang de Thau et les eaux de la mer , non loin de Frontignan et assez prés de Cette . Je ne sais pas de région plus singulières ou l'indigence s'associe a une plus élégante splendeur . Vous y voyez des cheminées d'usines et le décor ombreux d'un château bourgeois , et sur une langue de terre le haillon de la hutte du paria.
        Chaque matin ,l'an dernier je m'en allais par le viaduc que Paul Riquet construisit pour rejoindre Cette au continent . Je restait longtemps a contempler les vagues déferlantes sur la digue qui protège la voie ferré .La mer n'est jamais seule , toujours quelques coques de noix y courent l'aventure
        La sous mes pieds se terminait une plage très belle .La un fils de l'Aveyron avait plantait de la vigne dans ce sable .Or un jour subitement la mer changea a cause du prolongement de la jetée de Cette la direction des courants et mon Aveyronnais ,qui le pic sur l'épaule s'en allait un beau matin piocher ses sillons , vit avec stupeur les flots bleus balancer au dessus des ceps qui depuis cinq ans prospéraient si bien .
        Revenons aux vendanges . Je séjournait a la campagne de Gaffinels ( BRESSAC)chez son fermier Géoffre . A propos de ce nom , voila les fantaisies de l'état civil .Car j'ai lu chez le fermier des Gaffinels un acte notarié ou son père est parfaitement appelait Joffre comme le maréchal .Mais un bureaucrate distrait baptisa mon fermier de l'orthographe d'aujourd'hui notre fermier de la Peyrade .Comme le maréchal ,ils sont tout deux de Catalogne . Meme quand il servait dans la coloniale le capitaine Joffre ,vint y commander sa compagnie et sur les rangs le capitaine interrogea le soldat
        __C'est vous qui vous appelez Joffre
        __Oui mon capitaine mais mon nom ne s'écrit pas comme le votre .
        Géoffre sur son domaine avait pour les vendanges organisé une véritable troupe de femme , il les recruta facilement . Il dut pour les hommes embaucher six Espagnols ,il se croyait bien tranquille .
        Lorsque la veille des vendanges nos Espagnols vinrent lui signifier qu'ils ne voulaient plus travaillé au prix de vingt huit francs par jour .Je m 'arrangerai dit 'il .................
        Le lendemain a six heures du matin , j'assistait dans une vigne chargée de raisin au joyeux essor des vendanges .
        Depuis la route de Frontignan un chemin sinueux traversait toute la propriété jusqu'à une terrasse ombragée de saules d'oliviers et de grands figuiers dont les oiseaux savourent les fruits moelleux .
        D'ici on découvre le plus splendide panorama ,a nos pieds l'étang de Thau ,sa nappe étincelante , la bas la montagne de saint clair toute parsemée de baraquettes qui se nichent dans la verdure ,tandis que la ville de Cette échelonne ses maisons blanches le long du canal qui relie l'étang a la mer ....
        La vendange va gaiment son train ,on remplit de raisin les comportes que les hommes soulèvent jusqu'a la charrette qui attend sur le chemin . On bavarde on rit on chante quelques fois .
        Mais le soir du quatrième jour , alors que nous prenions le frais devant la ferme sur un banc de pierre ,voila que nos six Espagnols arrivent le plus agé en tete tous a la que leu leu et venant supplier Géoffre de les reprendre a ses conditions .Ils s'en retournent a leurs tanières et nous nous mimes a rire a notre tour .
        Le soir de la paye chaque samedi ,ils s'amusent tous en c?ur ,ils dansent la ronde sous les platanes et quelques un parlent d'amour ,ils sont jeunes et pleins de vigueur .....Le soir venu on n'entend plus les cigales la paie s'achève doucement sans protestation et tout le monde s'éloigne dans le bonheur ..