LA PEYRADE MON VILLAGE

LA PEYRADE MON VILLAGE

:

Gué à la pointe ouest de La Peyrade en 1666 .

Pour l'inauguration par la pose de la première pierre du port de Saint Louis à Sète le 29 juillet 1666, écoutons ce qu'en disait Louis Nicolas de Clerville:

"De mémoire d'hommes, il ne s'était point vu tant de monde, ni de si diverses nations dans la province . Les villes, bourgs et villages voisins de Frontignan, Balaruc et Loupian vit fondre une partie de cette foule. On vit la mer et les étangs tous couverts de bateaux, qui amenaient le monde de toute part, et comme une procession continuelle  de carrosses, de calèches, de gens de cheval et gens de pieds demi nus qui traversaient le gué d'un bon quart de lieu d'eau."

(Source Gallica BNF)

 





Commentaires

  • jpc 27 messages

    Merci pour le lien !!

    • Maryline 314 messages

      De la part de Michèle :
      http://thau-infos.fr/index.php/commune/frontignan/150736-retrospective-historique-du-gue-a-la-peyrade?fbclid=IwAR3BlHky3r-_EFNOgvAVZevN4sZlvOC7VoKKqz4c3T8R2c4MRE2jybGdRrc

      • Daniel Minguez 238 messages

        Notre sol est constitué de strates géologiques . c'est pour ça qu'on avait beaucoup d'eau .

        Hippolyte Creuzé de Lesser nous l'explique dans son ouvrage ( statistique du département de l 'Hérault 1824 )

        Sujet les grands puits en autres celui de la campagne Garonne )

        • jpc 27 messages

          Je ne suis pas un habitant de La Peyrade mais : Mon Père étant décédé le 10.06.23, je fais le déplacement rituel au cimetière, et l'autre jour ,en longeant la Nationale, mon regard a été attiré par les tronçons de mur sciés et cerclés de métal : Il est à noter pour les enfants curieux, la structure alvéolée du calcaire des sols du village ; je ne sais si c'et la mème qu'exploitait Lafarge , qui a nourrit des miens . J'ai apprécié sur votre blog les références à la botanique ...Etc ; mon Père ne me comprenait pas. Il a été un contributeur aux textes sur la vie du bourg . L'autre jour cheminant dans la nécropole, j'ai croisé le regard Santos Buil qui a habité Gaffinel et entretenu la vigne au bout de la traverse ...Que le Bien soit avec les siens. Je ne suis plus l'enfant réservé . Viendra le moment où je pencherai . Vous avez écrit un trésor humaniste avec ce blog . Je ne suis pas un concitoyen , je suis né au nord à Montpellier, mais néanmoins un aborigène de cette Méditerranée entre l'Andalousie, la Catalogne, la vallée de l'Hérault et Cette, ville neuve, nourricière ..."Il suffit de passer le pont, c'est tout de suite l'aventure [-] j't'amène visiter la Nature"...(G Brassens) Sous les pieds, à auteur de nez, et dans les textes : Quelle matière pour les "instits" de l'école communale !! Cano Jean-Pierre

          • Daniel Minguez 238 messages

            Ce trait rouge c'est pas de nous

            • jpc 27 messages

              NB : Gaze en langue d''Oc = Gué

              • jpc 27 messages

                Merci pour le lien fonctionnel avec le Littré . Il faut bien distinguer étymologie et définition . Quand au gaulois ... Certes nous sommes en Gaule transalpine, mais surtout en Narbonnaise , en limite nord-est de l'influence ibérique (Ibères qui n'ont pas laissé d'écrit) ... Comme je ne sais pas envoyer une photographie au blog, je vous laisserai chercher sur Google avec les mots clefs Gaze & Camargue et vous comprendrez que le mots est tjs employé dans la bouvine. Comme il faut rire de soit mème, quand j'étais gosse, la rue de la Gaze était pour moi celle de l'usine à gaz :-) . Ce blog serait un trésor pour un(e) étudiant(e) en sociologie ...Mais le "clic dt" est interdit...Difficile pour faire ses synthèses. A Di sias !

              • Maryline 314 messages

                Le Littré donne aussi l'étymologie (en bas) et il ne parle pas du gaulois.
                Il y a beaucoup à lire sur Gaze et Camargue : ça va occuper ma fin de semaine.
                Pour moi enfant, comme je l'ai écrit ailleurs dans LPMV, comme la rue de la Gaze était derrière la pharmacie, c'était la gaze qui servait pour les pansements... et on en voyait souvent avec les gamelles qu'on se prenait dans la traverse, à vélo !

              • jpc 27 messages

                Adorable ce lien fait avec la gaze des pansements ! Moi également je me suis couronné quelques fois les genoux rue de la Gaze . Donc j'y tiens à ce chemin synonyme de liberté : Au bout était la campagne Gaffinel et la vigne de mon grand-père... Essentielle au bonheur de mes chiens. Vous les habitants de La Peyrade avez un patrimoine à conserver : Ce chemin de la Gaze , des mimosas, des lierres, et probablement au delà vers Frontignan celui de la Calade (ce nom indique un soin fait par pavement) me semblent etre le chemin traditionnel, le plus fonctionnel, entre le sol sùr du "continent" et les terres incertaines des étangs. C'est tout un comportement humain qui transparait, avant que ne soit tracée une route royale droite vers Frontignan. Mon Père Cano René étant décédé ce 10.06.22, je peux exprimer et déplorer le peu d'entretien sur le chemin bas de la Gaze .

              • Maryline 314 messages

                En fait, à en croire Henri Vincenot ("Les voyages du professeur Lorgnon") :
                "Ils prirent effectivement, à Perrache, le train de Grenoble ; ils remontèrent la vallée de la Bourbre et quarante minutes plus tard descendaient à Saint-André-le-Gaz pour
                prendre la ligne de Saint-André à Chambéry.
                - Il n'y a pas que les mensonges de César, ricana Lorgnon. Ce nom de Saint-André-le-Gaz est, lui aussi, une véritable escroquerie, imputable aux techniciens, bien
                entendu. Des gens pourtant instruits, habiles à manier le théodolite et le goniomètre mais qui ne se sont jamais avisés que le mot gaulois Gas ov Guâ existait. Il signifiait
                « pâssâgê de la rivière , et il a donné « gué » en français. Les topographes, bien entendu, n'ont vu là qu'un mot scientifique «Eaz») et les latinistes, encore plus naïfs, sont allés chercher le mot latin : vadum comme origine du mot " gué ". Les deux Larousse,le grand et le petit, qui mettent le latin à toutes les sauces et ignorent systématiquement notre gaulois, ont emboîté le pas. C'est de la haute
                fantaisie !"
                J'ai envoyé hier à Daniel tout l'extrait. Il devrait le mettre dans LPMV prochainement.
                Le Littré lui non plus ne fait pas référence au gaulois : https://www.littre.org/definition/gu%C3%A9
                Pour ma part, je vais faire confiance à Henri Vincenot. C'est trop beau, notre rue de la Gaze qui vient du gaulois !!!
                Et je suis sur le trajet Lyon-Saint André le Gaz depuis près de 10 ans, je prends régulièrement le TER et je n'ai jamais fait le rapprochement avec notre rue de la Gaze !!! Je me foutrais des baffes !!!

            • jpc 27 messages

              C'est pour leur valeur historique que la "traverse" et la rue de la gaze méritent votre attention.

              • jpc 27 messages

                La meme carte sans la surcharge du trait rouge ce serait sympa !

                • Daniel Minguez 238 messages

                  Celui là c'est la route Cette balaruc ( par Lafarge ) il était déjà en service sous Henri IV et avant .

                  • daniel du blog
                    daniel du blog · 7 novembre 2013

                    Nouveau gué nouvelle nouveauté

                    • MINGUEZ Daniel
                      MINGUEZ Daniel daniel du blog · 24 novembre 2013

                      Le francs libéral Montpellier 1819.
                      .......Que l'heureux cap Cettois brille a jamais sur l'onde
                      déployant ses voiliers jusqu'aux bornes du monde
                      la du nectar de vin git l'immense trésor
                      l'univers n'offre pas une rive plus sure
                      pour exporter au loin sa liquide nature
                      heureux du monde entier quand il y prend l'éssor
                      de ce rivage aprés les commerçants célèbres
                      ont portes leurs flambeaux jusque dans les ténebres
                      des peuples vagabonds de ces climats lointains
                      de ces sombres forêts et ces déserts arides
                      de ces monts escarpés de ces plages humides
                      ou s'égare jadis la race des humains
                      pompeusement lancés sur les ondes amères
                      leurs bras se portèrent loin sur les deux hémisphères
                      et nos vins répandus dans leurs climats divers
                      HENRI IV conçu le plant du port de Cette
                      et Louis des grandeurs appuyé sur le faite
                      trente et trente ans après remplit ses haut desseins
                      du célèbre Riquet l'admirable manoeuvre
                      du contact des deux mers fit alors le chef d'oeuvre
                      et Louis dit le grand le plus beau port aux vins
                      là git du monde entier le jus le plus célèbre
                      des vins doux de la Peyrade et ceux d'un peut plus loin
                      de Naple a Cadix , de Takay jusqu'a l'Ebre
                      des occitaniens c'est le vaste entrepot
                      et faire une halte aprés le vieux pont de Pitot
                      a ce village de la Peyrade ils trouverons le repos...
                      ..............................................................................

                    • MINGUEZ Daniel
                      MINGUEZ Daniel MINGUEZ Daniel · 8 décembre 2013

                      Memoires de Vauban.
                      Cette ou l'on a voulu le port en forçant la nature . Faire un port qui dans un lieu ou il n'y avait nulles dispositions et dont l 'ouvrage qui est tres imparfait a couté des sommes immenses et ne peut s'achever n'y rendre bon avec les sommes qui sont encore considérables , apres quoi il sera sujet a un grand entretient et si au bout de tout cela on ne saurait répondre a sa solidité de ses jetées qu'une tempête d'hivers seule pourrait rompre en comblant une parti du port , comme cela est déja arrivé par les sables du Rhone qui roulent incessablement le long de la cote , ce qui oblige un travail perpétuel qui ne finira que part la ruine du port . Le canal même qu'on a voulu faire pour le communiquer a l'etang de Thau est restait a demi fait , de fait qu'il n'y a que des petits bateaux qui peuvent s'en servir , cette entrée du canal dans la mer est imparfaite .Il faut donc des ports naturels comme Port de Bouc ou Marseille , ou il y aurait moindres frais .Ces deux ports ne couteraient que 100 pistoles d'entretien par an .Cette coutera 200 000 peut être achevé et 30 000 livres d'entretien par an et aprés quoi on ne sera pas sur qu'il puisse subsister 6 ans de suite . Les fonds du golfe du Lion son redoutés par les gens de mer . Il faudrait donc , sans s'amuser d'avantage a lutter contre les éléments et la nature et laisser ce port comme il est ou du moins y faire que de médiocres dépenses et prolonger le canal depuis l'étang de Thau qui est de bonne profondeur tout le long comme ceux de Frontignan Maguelone et Mauguio jusqu'a Aigue Morte