LA PEYRADE MON VILLAGE

LA PEYRADE MON VILLAGE

L'APHYLANTE DE MONTPELLIER

L'APHYLANTE DE MONTPELLIER
L'APHYLANTE DE MONTPELLIER :

 Aphylante de Montpellier

(Aphyllanthes monspeliensis)

Cette plante de la famille des liliaceae a pour autre nom

l'oeillet bleu de Montpellier. son nom signifie en grec "fleurs sans feuille".

Ses fleurs étant trés sucrées, elles servaient  à certaines

internautes pour se rafraîchir lors de leurs promenades en garrigue.

(commentaire Maryline Pouget)

 

 

 





Commentaires

  • MINGUEZ DANIEL
    MINGUEZ DANIEL · 10 juillet 2013

    OU LA LA! RESTONS CALME , parlons de ce qu'on aime et faisons nous plaisir.....Ses feuilles sont réduites a des graines adaptation a la sécheresse .Les tiges sont fines et rigides et forment des touffes bien fournie . Comme une touffe de jonc , elle fait penser a une lampe a fibres optiques

    • sylvain henri
      sylvain henri · 10 juillet 2013

      MARYLYNE - Vous avez raison "un beau texte c'est toujours intéressant à lire - Je dois vous avouer que ce matin lorsque j'ai reçu votre blog j'ai été impressionnée par la longueur et n'ai pas pris la pein e de le lire - Un peu agacée je vous ai répondu d'une manière un peu désinvolte et sans réfléchir - veuillez m'en excuser - Je n'ai pas du tout envie de polémiquer avec vous ne d'entamer des "joutes oratoires" enfin si l'on peut dire - Restons-en là - Je voudrais quand même ajouter que je connais très bien COLETTE l'auteur - (je lisais en cachette LE BLE EN HERBE) quand vous n'étiez pas née - et je dois vous avouer que toute ma vie la LECTURE a été une passion pour moi et les livres ont été de vrais amis - Alors, voilà - je vais arrêter là mon bavardage en espérant vous avoir convaincue - bien sincèrement Colette RODA SYLVAIN (j'ajouterai que vos grands parents Mr et Mme POUGET ont toujours été pour la famille CORSI considérés comme de très gentilles personnes)

      • POUGET Maryline
        POUGET Maryline sylvain henri · 10 juillet 2013

        Mais il n'y a pas de polémique. C'est une simple méprise (c'est la semaine des méprises sur le blog, je trouve).
        En relisant ma réponse, je trouve, effectivement, que le ton manque : loin de moi la volonté d'y avoir mis de l'agressivité.
        Relisez ce que je vous ai répondu ce matin en pensant à la douceur que je dégage sur certaines photos...
        Si vous avez des souvenirs des Pouget et Targa, je suis preneuse hors blog, merci.

    • henri sylvain
      henri sylvain · 10 juillet 2013

      MARYLINE - Je me demande où vous êtes allé chercher tout ça - vous avez du le copier sur une encyclopédie en perdant du temps pour rien - MERCI pour ces précieux renseignements qui me vont droit au c?ur et très amicalement - COLETTE

      • POUGET Maryline
        POUGET Maryline henri sylvain · 10 juillet 2013

        Je n'étais pas sûre de pouvoir faire passer un scan sur le blog.
        J'ai cherché si le texte de Colette (l'écrivain, pas vous) était sur Google mais je ne l'ai pas trouvé.
        Je frappe vite, ça ne m'a pas pris de temps, et je ne pense pas que ce soit du temps perdu que de copier un beau texte et instructif !

    • POUGET Maryline
      POUGET Maryline · 10 juillet 2013

      Colette : Pour un herbier (Broutilles) :
      Le promoteur de la "Poubelle Délicieuse" s'était coiffé d'un nom aryen : Louis Forest. Au vrai, c'était le plus agréable Israélite qu'on pût voir, fin, patient, bon chroniqueur, gourmet, gourmand. Seule l'application étroite d'un principe fit trébucher sa diserte gastronomie dans quelques essais dont je ne puis dire qu'ils étaient culinaires, et auxquels la curiosité publique ne s'attacha pas longtemps.
      Manger, cuites, les fanes de carottes, brouter, crue, la feuille du radis avec le radis, récupérer le feuillage du scorsonère, la jeune ortie, la souche de roseau, accomoder en salade la racine de ficaire, les pousses de salicornes -j'en passe et de plus amers- tel est l'apostolat auquel Louis Forest apporta pendant l'ancienne guerre son ingéniosité, sinon son entière bonne foi.
      Je me souviens de quelques banquets de "La poubelle délicieuse". La fin de ces agapes valait mieux que leur commencement, car après le dessert de fruits séchés, de gâteaux sans oeufs et sans farine, d'épine-vinette en marmelade, Louis Forest nous versait, élaboré dans une "caféolette" de son invention, un café qui ne rencontrait point de détracteurs.
      Outre les verdures, les herbes sauvages à goût corsé, notre ami prêchait les vertus alimentaires de certaines corolles, et leur garantissait, après de loyaux essais, une faveur unanime. Mais aucun militant ou aspirant poubelliste ne consentit à ingérer la salade de pétales de roses , qui entraîna dans son discrédit la décorative capucine. Pour ma part, j'avais déjà retiré mon estime à cette dernière, à sa saveur poivrée et légèrement vésicante, et je n'admettais la capucine que grimpante, rampante, gracieuse avec son petit cimier à fond pointu, écarlate sous sa feuille ronde et bleuâtre qui accueille, sans se mouiller, la goutte d'arrosage et la perle de pluie. Je l'aimai buissonnante dans mes jardins campagnards, je la mariai en Provence, au plumbago bleu pâle, tous deux mêlant leurs chevelures et leurs couleurs l'une de l'autre amoureuses.
      Ces verdures auxquelles nous refusons le grade d'aliments, nous leur faisons place dans le ravier et dans le bocal, dans le tonnelet de grès où sommeille et s'enfle la mystérieuse "mère" du vinaigre. Quand la saison défleurissait la capucine et gonflait sa graine, j'envoyais celle-ci rejoindre les câpres en boutons dérobés au caprier de Segonzac, les rameaux grassouillets de la criste-marine, les petits melons avortés, les carottes débiles, quelques haricots verts filiformes, les grains verjus d'une treille, tout un solde saisonnier qui, renonçant à s'enrichir de sucre, précipitait dans le vinaigre ses pâles vertus, aux fins d'égayer plus tard la mélancolie du veau froid, et de forcer la dernière résistance d'un boeuf gros sel."
      Maryline : j'aime à penser que, quand il faisait l'école buissonnière pendant la guerre, comme on me l'a raconté, pour aller braconner (et mes grands-parents Pouget n'osaient rien lui dire parce qu'il y avait 6 bouches à nourrir), mon père s'est rafraîchi avec des bragalous, qu'il a ramené à la maison toutes sortes des richesses gratuites de notre région, de terre, de mer ou d'étang, et qu'ils ont amélioré leur ordinaire pendant 6 ans.

      • claudine lavit
        claudine lavit POUGET Maryline · 10 juillet 2013

        je reconnais là et je le partage et combien, ton goût pour les beaux textes de Colette merci d'en avoir mis un extrait à l'ordre du jour. Je crois qu'une autre personne (des 4)
        si elle prend le temps d'aller sur le blog va apprécier aussi.......

      • POUGET Maryline
        POUGET Maryline claudine lavit · 10 juillet 2013

        Je vois de qui tu parles...
        Bises

    • MUSCAT

      ce n'est pas ce genre de denrées que vendait l'épicerie CANO mais celles que ton grand-père MARC allait chercher à SETE

      • Cano jp

        Ne rouméguez pas ! Ces interventions s'expriment du terroir ! Ils s'approchent de la création d'un nouveau thème d'article : la gastronomie La Peyradoise .... Certainement cosmopolite. Cordialement.

        • muscat

          cela devient un blog sur la botanique plus en rapport avec le but premier de ce blog

          • MINGUEZ DANIEL
            MINGUEZ DANIEL · 9 juillet 2013

            Elle est a l'honneur aujourd'hui dans le midi libre de Montpellier

            • POUGET Maryline
              POUGET Maryline · 6 juillet 2013

              Il y a quelques semaines, j'ai trouvé une carte postale avec des fleurs comestibles.
              Voilà ce qui est écrit sur celle-ci :
              "Le bragalou (Aphyllanthes monspeliensis) : les fleurs sucrées et parfumées de cette plante méridionale se dégustent telles quelles ou en salade."
              C'est beau comme tout, le bragalou, bien de chez nous !

              • POUGET Maryline
                POUGET Maryline · 11 mars 2013

                Les fleurs comestibles sont très à la mode depuis quelques années en cuisine.
                On était des précurseurs !!!
                Délicieuses et effectivement très rafraîchissantes.
                Mais peut-être que maintenant elles sont protégées.