Le rammage scolaire commenc si mes souvenirs sont justesvers1956/57 et c'est les cars Gineste de Sète qui font le ramassage car avant c'est à vélo que nous allions au Cours Complémentaire de Frontignan car ce n'estque vers 1960que cela s'est appelé Collège d'enseignement Général.Même les filles comme Régine Ripollès et Maguy Bouat faisait le trajet à vélo.Nous les garçons on se réunissait (Robert Capdeville Elie Mattia et d'autres que j'oublie)et on partait tous ensemble au passage on prenait aux villas de Lafarge face au cimetière Hilarin et Lallemand cela entre 1954et1957.
C'est vrai que ça nous paraissait d'un autre âge, le vélo pour aller à Frontignan ou à Sète, mais ce n'était pas si vieux que ça finalement, à mon époque !!!
Ma tante (née en 1926) me disait qu'ils se mettaient du papier journal l'hiver, en plusieurs épaisseurs, sous les vêtements pour faire coupe-vent pour pouvoir résister quand ils passaient le pont de LP pour aller à Sète.
Il me revient des souvenirs de collégiens à Frontignan, ou malgré 'avoir payé l'abonnement au Courriers du Midi, le bus de ramassage scolaire nous oubliait souvent le mardi, et nous devions revenir à pied du collège Anatole France de Frontignan, jusqu'à La Peyrade , n'ayant pas à cette époque de voiture.
Mais ne t'énerve pas !!!
On a quoi, 2 ou 3 ans d'écart ? Le service s'était peut-être détérioré entretemps.
C'est très grave, s'il vous était arrivé quelque chose, et puis l'hiver ou sous la pluie.
Vos parents n'ont pas réagi ?
Si mes souvenirs sont bons, certains mardi le bus censé être utilisé pour le transport scolaire était utilisé pour la ligne normale, donc inexistant pour les petits La Peyradois, les parents ont gueulé mais le résultat n'a pas été mirobolant.
Comment qualifier ce que faisaient les garçons quand le car du ramassage scolaire arrivait de Sète, le matin et en début d'après-midi, pour nous amener au collège à Frontignan ?
Pendant mes 4 ans de collège (de septembre 1965 à juin 1969), 2 fois par jour (on était nombreux à ne pas rester à la cantine), c'était un enchevêtrement de jambes, de bras, de cartables et de visages hilares, façon bagarre de village dans Astérix.
Le car arrivait, le chauffeur ouvrait la porte, ou arrivait déjà porte ouverte, et c'était la ruée.
C'était juste pour le plaisir parce que la moitié arrière était, de toute façon, pour les garçons et la moitié avant pour les filles.
De rares fois, le chauffeur n'ouvrait pas la porte, faisait reculer les garçons (ça prenait un certain temps, c'est pour ça que ce fut rare !) et nous pouvions passer les premières entre 2 rangées de petits coqs goguenards et frustrés.
Ça devait exister avant, avec d'autres générations de collégiens La Peyradois, et ça a dû continuer après, mais ils ne se sont jamais lassés, comme nous ne nous sommes jamais lassées, en 4 ans, de rire au spectacle, ceci expliquant peut-être cela?
Pendant les 3 ans de lycée à Sète (de septembre 1969 jusqu'au bac en juin 1972), on prenait le car avec les particuliers, donc pas de bataille possible.
Mais, le lundi matin, certains de notre petite bande arrivaient éclopés, avec des hématomes un peu partout : ils avaient eu un match de rugby la veille avec leur équipe de Frontignan.
Je pense qu'ils ne s'inscrivaient que pour la castagne, plus virile celle-là, et étaient tout amochés mais ravis et défoulés jusqu'au dimanche suivant !
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