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"Cité MARCOU" Les anciens se souviennent davantage des " Chantiers " .
Ce nom fut donné aux habitations construites par les chantiers généraux du Creusot vers les années 1920
C'est dans ce quartier que j'ai passé la plus grande partie de mon enfance à jouer .J 'y avait la majorité des copains de mon âge à un ou deux ans près , tous ou presque fils ou petits -fils d'immigrès italiens ou espagnols comme moi.
Pour nous rendre au stade de football, l'avenue de la victoire était le seul passage une porte étroite donnant accès au stade .Les rues adjacentes , Yser , Marne ,Meuse , Somme , Verdun portent leur nom en hommage aux batailles et victoires françaises durant la guerre de 1914-18.Ces rues n'étaient pas encore goudronnées et nous pouvions jouer aux billes ( capitch pour les étrangers )ou à la pétanque .
Aujourd'hui , je passe rarement dans ce quartiers .A part quelques anciens qui y sont restés , beaucoup de maisons ont été achetées par des gens que je ne connais pas .
Mais je me souviens même visuellement de Manou ,Gégé Schiaffino, Louis Minguez , Yvan Monzo , les deux Jeanots Roques et Luppino , Marceau Pezotti , Dédé Bintein , Pierrot Bonzi , Jacques Bertolini , Claude Panis, René Subirat , Guy Louche , René Ortis sans oublier les plus grands Antoine Escorihuela , Yvan gaéta J eanot Omarini , José Louche , Joseph et Henri Minguez Certains sont restés à Lapeyrade , je les rencontre parfois , d'autres sont partis ailleurs pour raison professionnelle ,mais quelques uns nous ont quittés , mais restent encore dans ma mémoire ..
Une image reste encore devant mes yeux , je revois le grand ' père BARALE , un homme de forte corpulence , il me faisait penser à Jules RAIMU (César) .Il habitait à cinquante mètres du stade et descendait pour assister aux matchs de football avec sa chaise et son parapluie noir qui lui servait aussi d'ombrelle .Sa place était réservée juste à côté de l'entrée .
C'es choses ne s'oublient pas , même si elles datent de plus d'un demi siècle.Et pourtant ma mémoire commence à flancher .Il m'arrive souvent de ne plus me rappeler où j'ai bien pu mettre les clés de ma voiture que j'avais dans les mains un quart d'heure avant !!!!!
Si je n'ai pas parlé des filles la plupart soeurs de mes copains , c'est qu'en ce temps là ,à dix ,douze ans les filles et les garçons ne pratiquaient pas les mêmes jeux !! Aux filles la marelle , la corde à sauter , la balle au mur , aux garçons les billes , les osselets , les clos (Noyaux d'abricots seulement pour ceux quine savent pas ).
Il fallait attendre au moins l'entrée en sixième ,au cours complémentaire de Frontignan pour se rapprocher d'elles .
Autre temps , autres moeurs !!! BIEN OU MAL ????
julio
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Bonjour à toutes et tous
Nous sommes arrivés dans la rue de Verdun en 1961, auparavant durant leur jeunesse , ma mère Marthe Huillet habitait au fond de la rue de la Somme ( à la place de Boluda), mon père et sa famille Escorihuela habitaient à la rue de la Marne , à côté de la famille Jammes. Mes souvenirs de cette époque remonte moins loin que Jules (âge différent), il est vrai que ces rues ont été goudronnées que dans les années 70, si je ne me trompe pas, il y avait en bout de rue une fontaine comme celle de l'esplanade, qui ont disparu lors du goudronnement des rues. il est à noter que l'éclairage de ces rues était établi par une ampoule qui était souvent détruite à coups de pierres. La cité Marcou, ou les chantiers pour les anciens étaient un petit village dans le village. L'esplanade était notre frontière ainsi que la nationale. En effet, de notre côté, nous avions les commerces de Molinier- Laurent avec le bazar, de Mr et Mme Terme pour la régie et tabac, nous montions à la boucherie Cassar, à la boulangerie Subirats, puis Martinez, l'alimentation Vila puis Arnaud, et après être passé à la librairie papeterie de Mr et Mme Pauvert, courses étaient faites .Pour nous nous allions hors de nos bases c'était à l'école de la route de Frontignan, et parfois pour des raisons médicales à la pharmacie Clerc Priou. Les chantiers étaient notre lieu de jeu, la cabane chez Michel Suarez avec Daniel Minguez et Jeannot Ripollès, le football au stade de la victoire (aujourd'hui un terre plein a l'abandon), des fois nous nous rendions du côté de Rivemale, ou encore plus loin dans la traverse des Lierles (véritable nom les Hierles), mais tout cela c'était autrefois. A bientôt.
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Bonjour Daniel
Si je devais citer le nom des familles qui habitaient les chantiers après 1945 ,je n'en oublierai pas beaucoup .
De ta famille , bien sûr j'ai connu ton père Vincent Joueur talentueux de football à l'olympique avant de partir je crois dans le TARN où il évolua en division supérieure , mais aussi son frère Antoine plus jeune , et il me semble une soeur Paquita qui était marié avec un PALAU , je ne me souviens plus de son prénom..
J e me souviens très bien de tes grands parents paternels également
Côté maternel , je ne sais pas si ta maman était fille unique, je n'ai pas souvenance d'un frère ou d'une soeur , mais ses parents je m'en souviens, aussi surtout son père qui était un homme toujours souriant et aimant plaisanter.
Quand je parle de cette période , il me semble que c'était hier . ET POURTANT !!!!!!
julio
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Daniel Minguez
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Ma tante Carmin née en 1921 et Catherine née en 1923 sont les deux premières filles nées sur le territoire , attendant la fin de la construction des habitations des chantiers généraux ,logés dans des baraquements de planches sur l'esplanade du bas .Les deux garçons Grégoire et Diego furent les deux premiers garçons a rentrer sur le territoire nés en 1916 et 1918 . Marie elle nait en janvier 1925 au n°1 rue de la Marne toutes cette belle famille est pratiquement la première a prendre le logement ,une grande famille , six autres petits suivront maintenant en 2015 notre nom est encore présent dans ce cartier et meme dominant .L'arrière petite fille de Moïse elle a vue le jour comme les premier nés de la famille au n°1 , avant elle, bien sur une multitude de cousins cousines frères et soeurs .
Pour en revenir a ces baraquements , revenons en arrière et souvenons nous , quand nous étions petit et que nous jouions aux billes sur la dite esplanade coté perpendiculaire a la rue de la Victoire et perpendiculaire a la traverse basse derrière la rangée de platanes , souvenez vous des briques et de ciment qui parfois arasaient la surface de la terre peut etre que l'on peut encore en distinguer,je viens d'apprendre que tout cela étaient les vestiges des fondations de ces baraquettes ( a voir sur place )
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Je ne connaissais pas cette histoire, il est vrai que l'on voit parfois sur l'esplanade des vestiges des temps anciens, il y avait eu aussi une tranchée durant la dernière guerre. :bd:
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