LA PEYRADE MON VILLAGE

LA PEYRADE MON VILLAGE

Le vent

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"Le vent se lève !... il faut tenter de vivre !" (Le Cimetière marin, Paul Valéry).
Combien de fois le vent s'est-il levé dans nos vies ? Combien de fois se lèvera-t-il encore ?
On vient de se prendre une belle secousse.
Mais on finit toujours par secouer la torpeur, par s'ébrouer, par remonter le menton et on recommence à sourire. La vie reprend le dessus.
 
Qu'est-ce qu'on a comme vent à LP ? Mistral, tramontane, grec, marin. Merci de me dire si j'en oublie.
J'ai toujours adoré le vent. C'est très romantique, je trouve : les cheveux dans le vent, les affiches de film des années 40-50...
J'aime beaucoup la chanson de Marcel Amont : Le chapeau de Mireille. On retrouve aussi le vent chez Brassens.
Mon préféré, c'est le mistral, pour la lumière.
Ma mère n'a jamais voulu me croire, mais un jour de très grand mistral que je revenais de la boulangerie, je devais avoir dans les 6-7 ans (j'ai toujours été petite pour mon âge), dans le couloir entre la mairie et le début de la traverse, j'ai fait quelques pas en l'air.
Ma tante faisait ses lessives les matins de mistral, elle étendait le linge et, quelques heures après, c'était sec. A Reims, j'étendais à l'intérieur et il me fallait 3 jours pour que ça sèche.
A la plage, c'est galère : eau froide, jambes cinglées par le sable. Et si on veut y manger, ça crisse sous la dent.
Mon parrain savait prévoir quand il irait faire des bijus : un gros temps à la mer (bijus rejetés sur la plage) et le mistral qui se lève dans la nuit : il partait vers 2 ou 3h du matin avec sacs de jute et lampe de poche et il arpentait la plage. Et on faisait bombance pendant 2 jours, surtout qu'on n'était pas nombreux dans la famille à les aimer. Depuis des années, je les achète à la pièce quand je descends, ils valent la peau des fesses.
Il y a bien longtemps que je n'ai pas bouffé mes cheveux un jour de grand vent (bon, c'est vrai que j'ai les cheveux courts depuis des années aussi). On se parlait en tournant la tête de tous les côtés pour dégager les cheveux de la bouche.
Les portes qui claquent, les vêtements qui se soulèvent, le mistral qui rentre partout et qui peut rendre fou : je connais une dame, très nerveuse, qui est descendue de la région parisienne pour passer sa retraite à Sète mais qui n'a pas pu y rester (insomnies, angoisses, toute la panoplie).
L'enfant est le père de l'homme (William Wordsworth)
GERONIMO

En gros chez nous et vers Latte    
N : tramontana  (Tramontane) froide est glaciale en hivers
N:NE:  mistral  ou ,((tramontane haute))
NE :   Gregau  certainement ((grec haut )), sur avec l'accent (grégao) ou grec
E:NE  Gregau     ( ou grec) bien sur s'il va de l'EST vers le NORD EST
E :  Lévant   avec l'accent (lébant) on pourrait le dire ( grec ) ,mais il va descendre au sud      alors  ( Lévant )
S:E  Marinas (Marin)
S :  vent de tempête en hiver
S:O  Labech en été , VENT d'Espagne, quand il force on le dit Largade
O:  Narbonés ou Ponent (pounain)
N :O vent de tempête Tramontana Magistrala certain l'appelle Mistral (faux) quand il fait mauvais dans le NORD  avec de la pluie souvent le ciel est bleu avec de gros nuages  ,c'est lui qui rend fou  NOTRE VENT DOMINANT plustôt doux pas glacial  un vent qui vient de l'Atlantique bon entre tout ce monde tu en as d'autres le Siroco le Garmin etc  etc etc ce sont des vents de sud. bien sur Lévant  pour lever de soleil et Ponent pour  le coucher  EST  OUEST VOILA

Ce fut une tragédie (38 39 )  a suivre BIENTOT
  Combien de tempêtes braverons nous encore,combien de linceuls porterons nous encore au tombeaux. Des sourires d'amis nous parlant d'amitié ,puis l'instant d'après  leurs yeux se remplissent  de l'armes quand il arrive  malheurs, que cette vie est cruelle ,acceptons cette réalité implacable et subissons la vie.Pardonne a tous les tiens mais jamais a tes ennemis cars pour toi fils, ils n'aurons aucune pitié .
 Passé et avenir l'histoire se refait, tous ignorée de tous
Comme des chiens derrière le barbelé ((( la PEYRADE 1938 1939 avant leur déportation ))) 


 ADESSIAS  FILLE ..

Dernière modification le vendredi 16 Janvier 2015 à 03:31:32

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Merciiiiiiii ! Je n'ai pas toujours le réflexe d'aller voir sur Google. Surtout pour des "niches" comme ça.
Le labech ! je l'avais oublié. Décidément, j'adore les mots. J'entends tout d'un coup la prononciation de ma grand-mère Targa.:sol:
L'enfant est le père de l'homme (William Wordsworth)

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Après vérif. "le chapeau de Mireille" est de Brassens mais j'aime bien la version par Marcel Amont.
Pas étonnant que le vent revienne aussi souvent chez Brassens.
Même si j'adore la montagne (l'été avec les randos, pas l'hiver avec froid, neige et ski, ce n'est pas dans ma culture), j'ai été façonnée par la mer, la garrigue, le soleil et le vent. Ca fera toujours partie de moi.
L'enfant est le père de l'homme (William Wordsworth)

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Le ciel La Peyradois nous apporte les réponses pour le lendemain, en effet un ciel rouge nous annonce du vent du nord pour le lendemain.
:sol:
GERONIMO


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La Peyradois : je suis restée 32 ans à Reims (vous devez commencer à le savoir !) et je n'ai jamais pu prévoir le temps qu'il allait faire le lendemain. C'est vrai qu'à LP, j'y arrivais, et pourtant, j'y suis restée moins longtemps. Ici (limite Isère-Rhône depuis 1 an), je regarde la météo sur Internet pour savoir comment je m'habille le lendemain.

Geronimo : je suis preneuse pour ce genre d'articles (je ne pense pas toujours à aller chercher des digressions comme ça, c'est super, merci).

Tous les deux : vous êtes très branchés guerre. Pourquoi ?
L'enfant est le père de l'homme (William Wordsworth)
D Minguez

il est le Magistlral
il souffle tempétueux sur notre garrigue déserte
il couche avec le temps les pins parasols
il mélange avec l'air la terre rouge de nos vignes
il est autant glacial l'hivers que brûlant comme la braise les ans de canicules
il écume sans répit les vagues de l'étang
il rend fou les gens d'ici de l'aube au crépuscule
il décide de hurler sans finesse dans les tuiles de terre cuite
il mélange avec des blancs le bleu des eaux et ceux des altitudes
il cherche a nous dompter par ce qu'il la décidé
il s'acharne a aviver les feux d'été dans la pinède sèche
il aide pour migrer la grive le ramier et le canard sauvage
il s'obstine a sécher les draps de coton qui claques sur la corde raide
il aspire sans soif l'eau des salines proches
il nous visite deux cent jours par an
il se calme a son grès comme s'il était a bout de souffle pour repartir soudain en folie et en transe
il est démon hystérique et buffe a grande gueule
il est chez nous le plus grand des dévastateurs
il dévoile sa fureur et a son apogée plus rien reste immobile
il nous fait fuir les hordes d'estivant pour nous laisser les plages désertes
il creuse la mer et dévaste les flots en de gigantesques sillons
il gueule et il rugit pour faire peur et nous filer le TOKE
il est notre vent protecteur et assainit depuis 2000 ans les odeur de cloaque qui nous entourent
Mais en réalité
il fait parti de nous

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J'adore toujours tes textes, je n'arrive jamais à savoir s'ils sont de toi ou si tu les trouves quelque part.

Celui-ci me rappelle un épisode de la fac à Montpellier, sans aucun rapport avec le vent :
On avait une épreuve de thème improvisé une année : on entrait dans la salle d'examen seul, on tirait au hasard un texte en français plié devant le jury de 2 ou 3 profs et on traduisait immédiatement en allemand de vive voix.
Quand on sortait de là, il nous avait manqué à tous au moins 1 ou 2 mots et on n'était pas ravis. Un seul est sorti avec un sourire jusqu'aux oreilles, aucun problème de vocabulaire ni de grammaire.
Quand on a eu les résultats, c'était le seul à avoir 0. Il est allé se renseigner, indigné.
Le titre de son texte : "La petite goutte", puis ça continuait avec "elle" fait ceci, "elle" fait cela. "Goutte" est masculin en allemand et au lieu de continuer en allemand avec "il" fait ceci, "il" fait cela (comme dans ton texte, Daniel), il a continué, avec le stress de l'examen, comme en français avec un féminin, "elle" partout. C'était "le" piège et il était tombé dedans. Le texte n'avait plus aucun sens.
L'enfant est le père de l'homme (William Wordsworth)
D Minguez

S'ils étaient de quelqu'un d'autre je serai obligé de mettre la source .

Il y a le dernier  qui serra certainement le dernier ,je n'ai pas le courage de le mettre  , du moins je n'y arrive pas , c'est que de la tristesse et si ça vient a choquer ,il faudra ce dire que tous autant que nous sommes  ,on est passé par là  

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C'est ce qu'il me semblait. Bravo ! J'adore cette litanie des "il". Beaucoup de poésie.

Pourquoi ne pas m'envoyer "le dernier" par mail ? Je te dirai quoi. 
L'enfant est le père de l'homme (William Wordsworth)
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